Extrait du journal
cien gouverneur-général , le marquis d'Hastings. Le principal document est une lettre politique du gouvernement du Bengale à la cour des di recteurs , dans laquelle on accuse le gouvernement d'avoir violé une des principale lois de la compagnie , en permettant à quelques agens de cette compagnie de faire des transactions pécuniaires avec un des princes du pays. Cette accusation c*>t grave , puisque tous les diplomates qui se : sont occupés des affaires de l'Inde ont jugé qu'il était de la plus haute importance d'empêcher de pareilles transactions , l'expérience ayant prouvé qu'elles tendaient à entraîner la compagnie dans des différends avec les princes du pays , et so«vent<à couvrir d'opprobre le nom euro péen. L'accusation ne s'arrête pas là. On insinue que ces agens ont opprimé le prince avec lequel ils ont traité ; qu'ils l'ont forcé à leur prodiguer ses revenus , et qu'afiii de donner plus, de poids à leurs actes illégaux 1, ils se sont associés , par la Connivence ou la négligence du marquis d'Hastings , d'abord le résident anglais , et ensuite sir William Rumbold, pupille du gouverneur-général.' On accuse ces Messieurs de plusieurs-actes illégaux , surtout dans un prétendu emprunt avancé par la compagnie au prince d'Hyderabad ; on assure que c'est la maison Palmer et compagnie qui a avancé cet emprunt malgré la loi. ' PORTUGAL. Lisbonne , 8 septembre. La Gazette officielle de Lisbonne du 6 contient l'article suivant : « On a répandu,, ces jours derniers, dans cette capitale, le bruit que S. M. T. F. avait été sollicitée par les puissances alliées de former une coalition pour réprimer l'esprit révolutionnaire qui travaille les colo nies, et 'pour y rétablir le bon ordre; que cette demande avait donné lieu à une séance du conseil d'état, et à certaines résolutions qui y avaient été prises en opposition à celles d'un parti puissant qui, in fluencé purement par des vues de commerce, travaille ailleurs pour éloigner les colonies d'Amérique de ses anciennes relations politiques et de parenté ; et enfin , pour fortifier ces nouvelles, on ajoutait que la bonne harmonie était interrompue entre la Grande Bretagne etles puis sances alliées. » D'après tout ce que nous avons remarqué dans les principaux jour naux politiques , et ce que nous avons appris d'une bonne source, nous pouvons assurer à nos lecteurs que tout cela est faux , et la proposition faite à notre cour, et la séance du conseil-d'état qu'elle aurait motivée, et l'altération de la bonne intelligence entre la Grande-Bretagne et les puissances alliées. -Ce dont nous sommes certains , c'est de la paix et de la bonne intelligence qui règne entre tous les gouvernemens de l'Europe; il n'y a pas même las moindre probabilité que cet état de tranquillité soit altéré. » ESPAGNE....
À propos
Le Constitutionnel fut un quotidien politique sur quatre pages, fondé par Fouché et une quinzaine d’actionnaires, pour la plupart contributeurs du journal. D’abord bonapartiste, il s’agissait d’un organe puissant jusqu’à la naissance du Second Empire, rassemblant bonapartistes, libéraux et anticléricaux. Marqué par la personnalité d’Adolphe Thiers, le journal rendait compte des informations diplomatiques européennes, mais discutait également de l’actualité politique française.
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