Extrait du journal

milieu de tant de rêves qhéVfhhi fléau malheur vient mettre le comble à notre éclore les événement actuels , nous ne consternation. L’Egypte vient de se révolter croyons pas hors du propos de remarquer de nouveau , nous sommes privés des vivres celui de certain visionnaire, qui nous raque que nous fournissait ce Royaume si riche ; conte singulièrement que les personnes, que car il faut des Royaumes entiers pour nourrir les circonstances vent déterminées à sortir ces gouffres que nous appelions capitales ; & de la France, sont précisément les mêmes, nous n’c recevons presque plus de la Merqui entretenaient en Hollande le feu de la Noire & de l’Archipel, les flottes Russes discorde, dans la vue d’anéantir le Stad- sont maîtresses de ces mers. Tout notre eshoudérat ; oh ne peut pas manquer de voir poix est dans la paix ; nous ne formons plus dans cette révolution l’intérêt que la pro- ces vœux de recouvrer la Crimée , nous déévidence prend au sort du Stadhouder. Si testons les funestes auteurs de la guerre que un autre décret de la providence s’avisait nous faisons aux Russes; loin de nous toute de faire triompher les fugitifs, & cet névé- idée d’ambition; & de quoi nous serviraient semant n’est pas impossible, seroit-ce une les conquêtes du Sultan ? nous ne demainpreuve que le Stadhouder n’avoit pas raison ? dons que du pain, & la paix seule peut nous Non ; c’est qu’ils auroient été ses amis sans mettre en état de ne plus craindre la aqu’on s’en doutât.... Le parti triomphant mine ; mais malgré les bons offices de la est toujours celui qu’on doit louer. Eh! ne Maison de Bourben, si le bruit se continue louons personne & contentons-nous de rap- que nos ennemis doivent mettre le siégé déporter les faits : ce n’est pas le sort des vent Belgrade, nos Ministres qui ne sentent Grands , c’est celui de la multitude qui doit pas la famine, croiront l’honneur de l’Emnous intéresser. pire intéressé à défendre cette place ; eh!...