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Le Courrier de Bourges, 4 décembre 1861

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Le Courrier de Bourges
4 décembre 1861


Extrait du journal

celte intéressante cité ont un hôpital qui les soigne quand ils sont malades, une maison de retraite qui les recueille quand leurs bras n’ont plus de forces. C’est encore un bonheur pour moi de savoir que j’ai contribué à cet heureux résultat. » En suis-je digne? » C’est en attendant ma voiture que j’écris ces quelques lignes ; j’entends qu’elle est a',idée. J’ai hâte d’aller rejoindre ma Louise qui m’attend à noire maison de Ville-d’Avray. » Allons, chassons nos tristes pensées ; ne nous défions pas de Dieu, et ne songeons qu’à le remercier de ses bontés. » Le marchand d’or descendit de son appartement. L’air du dehors dissipa les derniers nuages de sa physionomie, et il monta dans une petite voiture découverte, attelée d’un cheval jeune el vif, qui partit au grand trot vers l’avenue des Champs-Elysées. Pendant que Jacques Lambert filait rapidement sur la roule de Saint-Cloud, la maison de campagne de Ville-d’Avray était dans une singulière émotion : depuis une heure de l'après-midi, made moiselle Louise avait disparu ; le jardinier l’avait aperçue vers cette heure, en dedans de ta grille du parc, causant avec un malheureux en haillons qui paraissait l’implorer. Un moment après, elle n’élait plus là, et depuis lors on ne l’avait pas revue. On ne s'était pas inquiété d’abord. Mais quand deux heures, puis trois heures étaient arrivées, on avait commencé à chercher dans le jardin, dans les appartements, partout. Peine inutile ! Louise ne se trouvait pas. Tout le monde était dans l’anxiété, à commeucei- par la future belle-mère de la jeune fille, madame Dervaux, qui était avec elle à la maison. On devait dîner à cinq heures cl demie, à l’arrivée du marchand d’or et des nujssieurs Dervaux père cl fils, retenus tout deux à Paris pour leurs affaires. C’était un samedi, et le lendemain, dimanche, il...

À propos

Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.

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Données de classification
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