Extrait du journal
Diète une autorité qui . en maintes occasions, lui a été contestée par le cabinet de Berlin. Quoiqu’il en soit, on s’inquiète dans la ville diclale du succès que peut avoir la démarche des deux grandes puis sances allemandes. L’assemblée fédérale n’est pas sympa thique aux tendances libérales du peuple hessois, cl les princes germaniques vont être appelés à soutenir une cause populaire. C’est doue un nouvel élément d’agitation et de lutte qui sc révélé. Nous avons fait connaître ce qui s’était passé dans la chambre des communes à propos de la question du blocus des ports du Sud et la réponse évasive de l’orateur du gouvernement, qui paraît vouloir éviter de prendre un parti. La chambre des lords vient d’aborder la même ques tion à son tour. Loril Palmerslon a voulu défendre lui même la politique du gouvernement. Il a déclaré avoir la ferme confiance que la guerre civile sera terminée avant trois mois dans l'Amé rique. Selon lo noble lord , il sera peut être impossible que lo Nord et le Sud rcdcvicnneal unis par les mêmes sentiments, mais si l'ancienne union ne peut être formée, il y a lieu de croire que le Nord consentira enfin à la séparation pacifique des deux Etats , et que tous deux habités par une popula tion laborieuse et ardente jouiront d’une paix et d'une prospérité durables. Dans ces prévisions, le gouvernement anglais ne peut songer à modifier sa politique do neutralité ,, et il ne peut que se féliciter, au contraire, d’avoir suivi la ligne de conduite la plus propre à 11e point aggraver ou envenimer la lutte entre les deux partis. D’après la courte analyse que nous donnent les dépêches de New-York d’un discours prononcé par le président Davis à l’inauguration du congrès, le président des Etals du Sud voit la lin de la lutte dans la ruine financière du Nord et dans la reconnaissance par l’étranger de la Confédération. Dans le Nord , ainsi qu’on peut le croire , les espérances sont toutes contraires ; les dernières victoires entretiennent l'ardeur des fédéraux. Mais, au fond, ces victoires modifient bien peu la situation , même au point de vue militaire. On s'attend toujours à quelque grande affaire sur le Potomac, seul point où les résultats peuvent être réellement impor tant ; mais rien ne sc fait de ce côté. On pensait que l'armée du Sud allait se trouver considé rablement affaiblie par suite de l’expiration d’un grand nombre d’engagements volontaires ; mais il n’en a rien été, et l’on n'a vu aucun des volontaires sortir de ses rangs. A un appel patriotique du général Johnston, 00,000 soldats ont repris du service pour toute la durée de la guerre. P. Ilonnequin garda sous les coussins des fauteuils, derrière les chaises, interrogea, à l’aide des pim'Cttes, les cendres du foyer. — Rien ! rien ! répéta-t-elle. Saisie d’épouvante, elle pénétra dans la chambre d'Henriette, et en déplaça tous les meubles. Le lit, lui-même, enveloppé de ses blancs rideaux de mousseline, fui à son tour l'objet «le sus perqui sitions, et ses mai «s, agitées par une fébrile impatience, en jetèrent la garniture pêle-mêle sur le parquet. Elle revint dans l'atelier «pi’clle traversa et rentra dans sa chambre où elle mit tout dans le même état. Un instant après elle reparaissait dans la pièce du fumeur, et commença de nouveau à fureter partout. — Bien ! rien ! continuait à murmurer Alice dont les alarmes croissaient à mesure qu’elle reconnaissait l'inutilité de ses recher ches. Népomucène Cottcrcau, que ces allées cl venues commençaient à fatiguer, crut devoir en demander la cause, quoiqu’il pensât la de viner, et comme il lui supposait un motif peu louable, il se promet tait de tirer son épingle du jeu, si le mandat à ordre qu’on parais sait vouloir lancer sur lui dépassait la somme qu’il avait mentalement fixée pour les frais de premier établissement et d’entretien de la jeune cousine d’Henriette. — Remettez-vous, dit-il, chère amie, ce que vous cherchez ne vaut probablement pas la peine qu’il vous donne. — Plut au ciel ! — Une bagatelle sans doute? — Une bagatelle... des diamants qu’on nous avait confiés pour les sertir ! — Calmez-vous, mon enfant, ces pierreries ne peuvent être per dues... et le fussent-elles le malheur u’esi pas grand. — Plus grand que vous ne le pensez. — Il n’est pas du moins irréparable. La jeune fille se livra, sans répondre, à «le nouvelles recherches aussi infructueuses que les premières. — Bien ! rien ! toujours l ien ! répétait-elle d’une voix déchirante ; mon Dieu ! je suis perdue !...
À propos
Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.
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