Extrait du journal

que sur sa conscience. Connue s’il eut été chassé par le remords ou l’é pouvante, le due s’éloigna et disparut sous les grands arbi es. Au même moment, deux personnages arrivèrent près de la maisonnette du jardinier, située dans un renfoncement du pare. L’un était don Carlos. L’autre, son écuyer, se nommait Pedro. — Venez, monseigneur, dit Pedro à voix basse, nul ne vous a vu,... et la maison du jardinier vous servira de sûr asile — Si l’on me rencontrait, ja serais perdu, mur mura don Carlos. — Avant d’arriver jusqu’à vous, on marchera sur mon corps !... — Oui, Pedro, je connais ton dévouement ; de puis que, pour obéir aux ordres de mon père, tu me suivis en Castille, tu n’as cessé de me donner des preuves sincères d’amitié. — Monseigneur, la sympathie excite les élans du cœur. — Merci ! mais crois-tu que dans Lisbonne, on ne soit pas instruit de mon arrivée ? — Tout le monde l’ignore.., à l’exception toute fois de Paolo, cet étranger dont je n’ai pu encore connaître l’origine......