Extrait du journal

opérations du tirage et de la révision de la cl isse de 1870 commenceraient le 5 septembre. — Les employés de l’Etal, en congé ordinaire ou en vacances, ont reçu l’ordre de rentrer immédiate ment à leur postes, sous peine d’être considérés comme démissionnaires. — On mande d’Alger que les enrôlés volontaires, Raidies et Arabes, affluent ; ils demandent à partir immédiatement pour venger leurs frères. — 11 se passe de singulières choses dans nos ports de commerce. Hier, ail Havre, l’équipage du brick prussien Joltanne, en ce moment dans le bassin du Commerce, à quai eu face la rue Pleuvry, a arboré son dtapeau national, et, par des paroles et des gestes insolents, a provoqué un rassemblement qui allait lui faire un mauvais parti. Il nous semble que, devant un pareil acte, i! n’y avait pas à hésiter ; il fallait empoigner ces Prussiens et les faire passer devant un conseil de guerre. — On sait déjà que vingt-trois des individus le plus compromis dans l’acte de sauvagerie dont M. de Moneys a été victime ont été arrêtés. On annonce que, par un arrêté en date du 22 de ce mois, la chambre des mises eu accusation de la cour impériale de Bor deaux a évoqué l’affaire et délégué M. Boreau-Lajanie, i’un de ses membres, pour continuer l’information. — Le conseil de guerre a rendu jeudi, son jugement dans la quatrième série de l’affaire de la Villcttc. Purin, déclaré coupable contre la sûreté de l’Etat et non coupable de complicité de meurtre, a été con damné à cinq ans de détention. ilil ienbrand, Zingraff, Guillercy et Caillot ont été acquittés. — Dans un rapport daté de Gravelotlc et publié par la Gazette de Cologne, nu médecin militaire constate (pic des régiments prussiens ont été réduits à des groupes de 40 à 50 hommes. De plus, VAvenir de Berlin rapporte que le bataillon des chasseurs do la garde n’avait plus que deux officiers qui ne fussent pas hors de combat dans la soirée du 18 août ; le 2° régiment de la garde a perdu 34 officiers dans la même journée. — Le prince Napoléon est attendu à Paris. — Nous lisons dans la Gazette de la Croix : « On nous mande de Florence que le prince royal Humbert et la duchesse de Gênes ont envoyé leurs félicitations au prince royal de Prusse pour la victoire remportée à Woërth. » La dépêche était-elle contresignée du roi VictorEmmanuel?... Après cela, i! ne faudrait pas trop s’eu étonner,...