Extrait du journal

Dans la commerçante rue de Rennes où les flots de fiacres défilent sans arrêt vers la gare de Montparnasse, où se hâte le peuple dans toute la ferveur d’une vie riche et puissante, il est demeuré, malgré les injures des averses et les soupçons des gouvernements mortifères, une splendide affiche de la Commune de 1871. Par un bel élan de fraternité, les fédérés vaincus, disputant maison à maison le terrain de Paris aux troupes de Thiers, introduites traîtreusement dans la capitale, invitent à venir s’asseoir sur leurs foyers leurs frères rustiques égarés par la faconde des avocats gouvernementaux, et massacrant les faibles pour ce seul motif qu'ils demeurent revêtus d'une livrée militaire. Ils les supplient noblement de cesser des tueries qui doivent servir à la seule gloire des va-...