Extrait du journal

Un politicien d’affaires, — car il faut, hélas I associer trop souvent, aujourd’hui, ces deux mots, — imagine une opération qui, sous l’apparence la plus recommandable, l’aidera à se créer une situation lucrative ou lui procurera des avantages immédiats. Il dresse un projet, mobilise ses amis et voilà ouvert à son profit le robinet des subventions. Ou c’est l’E'at qui paye celles-ci et c’est tant pis pour le contribuable, ou elles sont prises sur les fonds du pari mutuel ou des jeux, et c’est autant de moins pour les fondations sérieuses indispensables à la collectivité. Si, quelques années plus tard, on se préoccupe en haut lieu de rechercher ce qu’est devenue la fameuse fondation qui n’a pas coûté cher à son fondateur, on trouve celui-ci installé dans un généreux fromage, et l’on constate, ce qui est pire, que dans la maison tout marche en dépit du bon sens, au détriment du but qui a été l’ingénieux prétexte. Parfois, on trouve même autre chose......