Extrait du journal

« J'ai peu de choses à dire, mais je crois fermement que tout peut encore s’arranger. La Chambre ellemême devrait faire une manifestation d’union et de détente. Si la Chambre elle-même — j’insiste là dessus — invite les chefs de chaque grand parti et les anciens présidents du Conseil à se réunir, à faire trêve à leurs querelles, et si elle prend l'engagement de les soutenir, l’ordre reviendra vite. Mais c’est à la Chambre de prendre cette initiative. Un tel cabinet, qui bénéficierait d’une trêve par exemple jusqu’à la fin de l’année, et qui serait constitué par les chefs des grands partis et par les anciens présidents du Conseil, qui serait en un mot le véritable Cabinet d’Union Nationale, devra uniquement s’occuper de voter le budget, de rétablir la situation et d’examiner avec l’attention qu’elle mérite la gravité de la situation extérieure....