Extrait du journal

Et, puisque nous vivons dans un temps assez malheureux pour que ceux qui nous gouvernent ne veuillent pas se résoudre aux solutions radicales équitables, puisqu’ils ne comprennent pas le bien qu’ils feraient à leur pays en répartissant la dette publique proportionnellement aux responsabilités qu’elle comporte c’est-à-dire proportionnellement aux fortunes de chacun, nous leur demandons au moins d’avoir le souci de l’avenir et des générations qui suivront notre génération. Nous leur demandons d appliquer leur remède empirique au véritable mal, c’est-à-dire à la dette publique. Nous leur demandons de consacrer tous les droits protecteurs à l’extinction de cette dette, de suivre l’exemple si concluant des Etats-Unis, et de soulager les souffrances de nos travailleurs des champs et des villes en préparant le bonheur de leur postérité....