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Le Courrier de l'Est, 11 juillet 1891

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Le Courrier de l'Est
11 juillet 1891


Extrait du journal

Mais, poursuit l’avocat de Lafargue, je dis, à ceux qui ont essayé de détourner ces responsabilités : Vous vous êtes trompés. Culine serait-il coupable et condamné, cela n’innocenterait point vos fautes, car de ce débat, que vous avez créé, un fait ressort ici, devant le jury, qui éclatera demain devant l’opinion tout mentit re et ce fait le voici : Certes, j’ai le respect de l’armée. L’armée c’est la nation entière, mais l uniforme ne préserve pas plus des erreurs que la robe du magistrat ne le garantit des fautes ; certes, s’il est un homme, excusable de s’ère trompé, c’est le soldat qui a eu la lourde charge de défendre les abords de la mairie de Fourmies, mais il est indiscutable qu’il s’est trompé, il avait cent quarante hommes sous ses ordres, il y en avait deux cents sur la place, et trente-trois hommes seulement on essayé de repousser la foule. Ls n’ont P' s même tenté de la repousser à la baïonnette....
Le Courrier de l'Est (1889-1898)

À propos

Le Courrier de l’Est est un périodique républicain révisionniste (c’est-à-dire en faveur d’une révision des institutions de la IIIe République) fondé en 1889. Il a pour rédacteur en chef Maurice Barrès, député boulangiste, et c’est donc sans surprise que la publication soutient ouvertement le général. Le Courrier de l’Est sert principalement de tribune pour la droite nationaliste. Il cesse de paraître une première fois en août 1892 avant de renaître brièvement puis de s’éteindre définitivement en 1898.

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