Extrait du journal

Il est très facile, en effet, de s’écrier ainsi que M. Sylvin à’Maxéville : « Si l’Etat ne doit pas intervenir sans raison, il lui appartient de soutenir les faibles. Comment ceuxci pourraient-ils soutenir la lutte s’il ne leur assurait l’instruction et l’assistance ! Ne tomberaient-ils pas dans un asservissement plus pénible que celui des sociétés antiques? Ne seraient-ils pas livrés sans défense aux forts ; s’il y a un principe de liberté, il y a aussi le principe de la justice qu'il ne faut pas sacrifier ». il net t,.y. facile, disons-nous, d’étaler, devant un public naïf d aussi beaux sentiments, puis de conclure an maintien du statua duo, à la glorification des institutions actuelles, de prétendre avec M. Bourcart qu’après la Caisse nationale des retraites telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, il n’y a plus rien à faire, et que les ouvriers, avec de l’ordre et de la bonne conduite, peuvent s’assurer eux-mêmes la sécurité de la vieillesse en confiant à l’Etat tutélaire leurs économies....