Extrait du journal

la révolution n’a pas changés» Messieurs , X, ne connois point le receveur des dons patriotiques : je vous offre cette petite somme (*) que vous ferez palier dans la caille publique. Elle eft le tiers de ce que je peux donner tous les ans. Oui, Meilleurs, j’ai juré au champ de Mars, au pied de l’autel de la patrie, de donner pour ma contribution patriotique, tant que je ferai soldat , c’est-à-dire, tant que je pourrai Contenir mes armes , un dixième de ma paie. Je n’ai que cela pour vivre, mais je (aurai toujours me priver du superflu pour faire quclqu’ante qui distingue l’bonnête-homme du mauvais citoyen. Sans espoir dans l’avenir, fait pour toujours relier finale soldat, que ma vie seroit ennuyeuse 1! je ne fertois dans hayon ame quelques-unes des vertus qui font la gloire du héros ! Elles soutiennent mon courage abattu, elles raniment mon espoir, & me font voir dans l’avenir le moment qui doit délivrer ma patrie des maux infinis qui font armer le fils contre le père. Il viendra ce jour heureux, où le François reprendra fon audace...