Extrait du journal

Ce fut en vain qu’à la première nouvelle que Ferrer avait été condamné à mort et exécuté sans sursis, une partie de notre presse cléricale, s’avisant de l’erreur énorme que le gouvernement espagnol venait de commettre, se hala d insinuer que le cléricalisme ne pouvait être rendu responsable aucunement de ce que des juges militaires avaient en leur âme et conscience décidé, ajoutant même que le Saint-Père, tout plein de sentiments pieux de pardon et de miséricorde, avait fait des démarches malheureusement inutiles pour obtenir la grâce du condamné....