Extrait du journal

à Odessa. Il rejoint Id Finlande, sa patrie, après mille péripéties dramatiques. Placé à la tête de l’armée des s. kurdes blancs » volontaires de Finlande contre les Rouges, il sauve son pays par une audacieuse maœuvre, sacrifiant la capitale durant trois semaines pour gagner la bataille décisive de Tempere. Il devient « régent » de Finlande et se retire quand la république est proclamée Tous ses efforts pour conjuguer une offensive sur P^trograd. quand les Soviets étaient mis à mal par les années de Denikine, Wrangel et. autres, se heurtèrent au veto de l’Angleterre (déjà Z). Pendant quelques années, il vit dans la retraite, honoré par toute *la Finlande. Le Président Svinhnfvud, son compagnon de lutte de 1918, le place à la tête du Conseil suprême de défense et le fait feld-maréchal. En 1939-1940, il commande l’armée et résiste pendant trois mois au flot soviétique En 1941, on le retrouve à la tête de l’armée finlandaise, symbole vivant de l’unité nationale, toujours actif et humain, en dépit de son grand âge. Ami éprouvé de la France, dont la langue lui est si familière qu’il la parle dans toutes les circonstances de la vie, le Maréchal Mannerheim fut élevé à la dignité de « Maréchal de Finlande » en 1912. On connaît su devise, elle est tout entière dans son appel aux Finlandais : « Vous me connaissez et je vous connais ! »....