Extrait du journal

DK LA JEUNESSE ET DE LA SOCIÉTÉ. On a calculé quelquefois les probabilités de la vie humaine, sans que ce travail ail eu jamais d’autre résultat que celui d’a-j muser une curiosité oiseuse. Il est un problème plus intéressant ! ;t proposer aux publicistes, parce que sa solution présente, au moins, des en 1 itudes, et peut être utile aux gouvci nemens : ce! serait do calculer les probabilités de l’existence sociale, non point, il est vrai, sur des chiffres, mais sur des principes positifs dont l'évidence fût à la portée de tout b; monde. La vie des empires, quoique soumis#.1, comme toutes les choses humaines, à l’action éternelle de la Providence, a cependant des conditions qui dépen dent plus ou moins de l'intelligence et de la volonté des hommes , et que par conséquent 011 peut déterminer d’une manière plus ou moins précise. C'est ici seulement que la prévoyance humaine peut anticiper sur les événements , et lire, en quelque sorte, dans l’avenir, ('.'est qu’il est des vérités premières dont le besoin est, senti par toutes les intelligences, et Jont l’absence fait naturelle ment prévoir le désordre. Quel est celui, par exemple, qui nej...