Extrait du journal

capable d'aucune détention, d’atitifln maniement, d’au-1 cime disposition effective de ht partie même la plus minime de sa fortune fiersctinellc. Cette détention, ce maniement, cette disposition effective sont dévolus à son ordre; d’où la conséquence que, si une somme quelconque est adressée à une religieuse, ce n’est pas elle, mais bien son ordre qui la touche et en prend possession. Tels s ont, eu effet, les principes du Droit canonique en ce qui touche le vœu de pauvreté : il est admis qu’un religieux peut rester et devenir propriétaire, à la condition de demeurer absolument étranger à l’administration, à la jouissance et à l’usage des biens qui lui appartiennent ; il a la propriété nominale de ses biens , mais le domaine utile lui en est enlevé ; c’est h sec supérieurs, c’est-à-dire à l’ordre représenté par eux, que l'administration , la jouissance en sont réservées. Les constitutions de la congrégation du Sacré-Cœur consacrent d’ailleurs eus principes. J’y lis article 19 : « Les postulantes et les novices conservent la propriété de leurs biens, meubles et immeuble, Jusqu’à l’émission de leurs derniers vœux. Mais, dès leur entrée dans la société , elles cesseront d’en avoir le libre usage, se dépouillant de tout ce qu’elles possèdent entre lés mains de la supérieure, qui le leur remettra si elles viennent à ci? retirer. »...