Extrait du journal

Audience du 30 décembre. APAIRE TROPPMINN. — CRIME DE PANTIN. On le suppose, et tout le monde le croit, c’est aujourd'hui le dernier jour de ces débats. Cette préoccupation générale communique à l’auditoire une physionomie particulière, que nous avons eu bien souvent l’occasion d’observer quand approche le dénomment des affaires criminelles. Il y a dans celte foule comme un courant magnétique d’impressions sérieuses, graves ; ainsi le silence s’établit sans efforts ; les communications de pensées ne se font qu’à voix couverte ; les auditeurs, témoins ou simples curieux, se lèvent et s’asseyent avec une docilité et un ensemble presque mécanique, sans que ces nombreux regards se détournent un seul moment du banc des accusés ; personne qe quitte sa place et chacun se range au passage d’un témoin, sans moulinent brusque, comme »i l’on craignait de détourner sa pensée des dernières convulsions de ce drame....