Extrait du journal

La période électorale n'est plus jamais close, mais le congrès radical, en annonçant que les mois qui viennent ne sont plus qu'une époque dé prépa ration à la bataille du printemps et en arrêtant sa tactique, a donné le signal de l'urgente mobilisa tion des partis en vue des élections législatives. Dans la réunion, tenue hier par son Conseil natio nal, la :Fédération républicaine de France, sous la présidence de M. Louis Marin, a tracé les grandes lignes de la campagne à entreprendre et, dans un ordre du jour proposé par M. Jean Guiter et unanimement voté, elle a examiné les moyens de réaliser l'entente avec les autres- partis de la majorité. Elle a résolu de soutenir de toutes ses forces les députés sortants qui ont défendu la politique d'union nationale contre le marxisme, contre la révolution et ses allies : les poincaristes de 1928. .Elle propose à tous les, partis qui ont formé là ma jorité pendant cette 'législature de né présenter au cun candidat contre les députés sortants de ces partis. Si la chose, exceptionnellement, ne se peut, elle demande l'association des efforts de tous ces partis pour, réaliser l'unité de candidature dans les circonscriptions à conquérir, tout au moins pour l'obtenir au second tour, en faveur du candi dat national le plus favorisé. Cette tactique s'impose, comme s'impose le pro gramme d'union nationale dont M. François Coty a publié les principes. Comment les formations po litiques antimarxistes ne se mettraient-elles pas tôt d'accord ? 11 ne faut pas se laisser prendre aux airs de triomphe anticipé des radicaux et des so cialistes. Mais contre.',les partis de bon sens il y a cette conjuration d'éléments hostiles qui s'appelle la crise économique, la crise exploitée contre les modérés, contre lés gouvernements, contre les conservateurs, le capitalisme, le patriotisme, contre tout ce que doivent défendre les partis nationaux. Malheur à eux s'ils se divisent. Car il n'en faut pas douter : leurs adversaires s'uniront....