Extrait du journal

Conserver l'administration de la Ville, c'est, aux yeux do M. Picard, porter une main impie eut1 le suffrage universel Il est curieux de rappeler ce que pensaient à cet égard, ce Qu'ont dit en diverses circonstances les membres mêmes de l'opposition. M. Picard, dans la séance du 12 avril 1867, tout en réservant le principe, ne déclarait-il pas qu'il verrait une notable amélioration dans l'examen du budget de Paris par le Corps législatif? Il ne reculait pas alors devant ce qui lui parait aujourd'hui une monstruosité. Le 22 juillet 1367, l'honorable M. Bethmont disait « qu'il y avait nécessité et urgence à donner au Corps législatif la surveillance et le contrôle des finances de Paris. » (Interruptions à gauche.) Je reconnais, et je l'ai dit, que l'opposition avait toujours réservé la principe. En 1865, M. Guéroult disait qu'il fallait, ou donner aux intérêts d.e Paris des représentants élus, ou, si les intérêts de Paris étaient ceux de la Franco, soumettre le budget de Paris aux représentants de la France. En dehors de cela, ajoutait-il, il n'y a qu'inconséquence et fantaisie. (Mouvements.)...