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Le Figaro, 2 janvier 1921

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Le Figaro
2 janvier 1921


Extrait du journal

Tiens C'est comme mon mari répondit Marcelle Georges le joue aussi, Y Ave Maria de Gounod. Et très bien, ma foi C'est vrai? » s'écria Mme de Mirai, j i Elle se redressa, ouvrit un placard, en sortit le violon et l'archet de son Ois, puis les tendit à son neveu Je t'en prie, Georges, puisque iu,es ` violoniste. Joue, joue! L'Ave Maria. Tiens, il se mettait là, près de la cheminée. Mets-toi là, comme lui! Joue comme lui! Sois lui! Elle était fort pâle. Ses mains tremblaient comme si elles heurtaient aux portes de l'au-delà. Elle.. baisa l'archet' de Robert avant de le donner à Georges. Puis elle s'assit dans un coin ténébreux,...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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