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Le Figaro, 3 août 1856

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Le Figaro
3 août 1856


Extrait du journal

11 y a un point sur lequel nous sommes tous d'accord, c'est que, de juillet a octobre, il est impossible de rester h Paris. — Ceci convenu, il n'est pas aussi aisé de s'entendre sur un itinéraire et une destination : les'uns préfèrent les Pyrénées, les autres le Rhin -, beaucoup vont à la mer, et un très grand nombre de philosophes se bornent a cacher leurs loisirs derrière les murs d'un parc.—En pareille matière la controverse est puérile, et c'est bien la le cas où le trahit sua quemque voluptas est une loi respectable. Aujourd'hui que tous les chemins sont ouverts, comme, dans Guillaume Tell, le mieux est de n'arrêter aucun plan et de se laisser dériver au courant de la destinée. — Ainsi ai-je fait. Je n'avais nullement prémédité de traverser les Alpes, mais une combinaison m'y a en traîné : j'ai suivi une caravane, et me voilà en Italie, pour la seconde fois de ma vie. De Paris en Savoie, le voyage est devenu tellement classique, qu'on ne peut plus en parler sous peine de (1) La reproduction de la Chronique parisienne est interdite à tout journal qui n'aurait pas traité directement avec l'auteur. a. v....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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Données de classification
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