Extrait du journal

Son père, ai-je besoin de le rappeler? a laissé dans les lettres et le haut enseignement le nom le plus honorable. Professeur brillant et écrivain éminent, il marqua au premier rang parmi cette phalange de l'Union libérale, qui jeta tant d'éclat sur l'opposition dans les dernières. années de l'Empire. Pendant ce temps, Paul de Laboulaye, secrétaire d'ambassade, suivait tranquillement sa voie, comme secrétaire au cabinet, montrant peu de goût pour les postes étrangers et sachant se rendre utile à l'administration centrale par la solidité de son instruction, la facilité et l'élégance de son style. Mais enfin l'heure sonna pour lui de s'expatrier. De 1871 à 1878, il se promena à Berne et à Pétersbourg ; la fortune vint le chercher dans ce dernier poste, en 1878, pour l'envoyer, comme ministre plénipotentiaire, à Lisbonne....