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Le Figaro, 4 juillet 1914

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Le Figaro
4 juillet 1914


Extrait du journal

Je me "le rappelle, - et l'on excusera là familiarité de ces souvenirs, - je me le rappelle surtout le matin, de très bonne heure, dans les couloirs de cette vieille maison, rue d'Ulm, vieille maison d'architecture toute carrée, laide, et que les Bersot, les Fustel de Coulanges, les Pasteur ont à jamais consacrée : ceux-là, et Georges Perrot, si bien établi dans ses croyances, fidèle à son idée du devoir, si robuste, si fier avec simplicité, si rude, si fortement marqué de sa pensée, si noble. A condition de se lever dès l'aube, on le rencontrait, plus matinal que personne : il sortait de sa douche, qu'il était allé prendre à l'infirmerie, comme nous mais plus tôt. Et si gaillard, aux approches de la soixantaine ! Son ' peignoir et des serviettes sur le bras, le visage mouillé encore, il vous disait bonjour gaiement, le bonjour rapide des gens qui se hâtent vers la besogne. Une vive poignée de mains ; l'air de vous dire :...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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