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Le Figaro, 5 avril 1889

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Le Figaro
5 avril 1889


Extrait du journal

- Ah oui ! En sortant de l'Hippodrome, mon mari me dit : Si nous rentrions à pied? Ah! ma chère... Nous marchons bravement jusqu'à la rue Fortupy. Là,'à quelques pas de notre hôtel, j'aperçois deux hommes de mauvaise mine embusqués sous une porte cochère. Ah! ma chère, j'ai failli m'évanouir. Heureusement un gardien de la paix s'avança. « Gardien, lui dit mon mari, demandez donc à ces deux rôdeurs ce qu'ils font sous cette porte cochère à minuit et demi. » Le gardien va droit à .eux et figurez-vous notre surprise ! A peine a-til échangé quelques mots avec les malfaiteurs qu'il les salue militairement et se retire. « Eh bien 1 lui dit mon mari. Désolé, répond le gardien, mais ici je ne puis rien, ce sont deux ministres qui dévalisent un hôtel.» Indigné, mon mari s'écrie : « Et vous les laissez faire ? Parbleu, répond le gardien, je ne veux pas perdre ma place. »...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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