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Le Figaro, 5 août 1914

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Le Figaro
5 août 1914


Extrait du journal

Ils se sont assis. Le président a remué sa sonnette inutile, On voyait bien que c'était par habitude. La sonnette a tinté faiblement. Et puis M. Deschanel a parlé avec une voix où tremblaient des sanglots. Tous les députés se sont levés d'un seul mouvement. Ils ont écouté les premières phrases qui. déploraient l'assassinat de Jaurès. Et ils ont applaudi. En signe de deuil, les socialistes avaient' laissé vide le banc où s'asseyait le tribun. Ce muet hommage est le seul qu'ils aient voulu lui rendre, en ce Parlement réuni pour entendre la proclamation du péril commun. Derrière la place vide se tient Marcel Sembat, cadet,attristé, dont le visage est crispé par l'émotion...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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