Extrait du journal

J'avoue que sa lecture m'a causé plus de déception que de plaisir. A voir ces sept cents pages imprimées en caractères serrés, à en lire la préface, où il est affirmé que le prince de Bismarck a bien voulu donner personnellement et oralement des éclaircissements à l'auteur, je m'imaginais que tous les voiles allaient être déchirés, notamment sur la diplomatie du vieil homme d'Etat. Quelle n'a donc pas été ma surprise lorsque j'ai dû constater qué M. Hans Blum tient beaucoup plus de l'annaliste qui se borne à enregistreras faits et à les consigner d'après leurs dates, en utilisant surtout les documents officiels, que de 1 historien qui discute les actes, qui juge les hommes, qui distribue les responsabilités!...