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Le Figaro, 5 mars 1838

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Le Figaro
5 mars 1838


Extrait du journal

Chronique. Dans les fêtes publiques, à la fête du roi par exemple, à ce moment où la royauté non satisfaite des institutions constitutionnelles dont elle est en tourée, s'entoure encore de phénomènes de toutes sortes, de lapons, de chameaux, de géans, de boas, de sirènes et d'albinos, on offre habituellement à la curiosité du public des sauvages de la rue Guérin-Boisseau, qui mangent du poisson cru et des cailloux et offrent de manger un des spectateurs. — Généralement les spectateurs se refusent à cette dernière épreuve, à cause de la difficulté d'être mangés sans être mâchés, ce qui constitue une opératioh douloureuse. J Une exhibition non moins curieuse, serait celle des objets divers dont nos grands et sérieux con frères font leur pâture quotidienne. Voici entr'au-...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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