Extrait du journal

Dès que le peuple a été le maître, il a violé les autels, pillé les couvents, emprfsonné les prêtres..; Son premier cri de victoire a été : II n'y a plus de Dieu, plus de prêtres! Jouissons, jouissons vite! Et, envoyant cela, je me disais : -r-Personne plus que le Siècle n'a le droit d'être fier de cette révolution. Sa longue campagne a enfin porté ses fruits 1 Et cependant, vous le voyez, il n'est pas encore satisfait ! Cet évêque l'effraye en core en venant lui parler de prière, de religion ! Il trouve le peuple trop clérical, et il supplie le gouvernement de le pro téger contre ces prêtres maudits !.., Mais, alors ! voyons ! que veut-il à la fin! Ge n'est donc pas encore cela ce qu'il rêvait! Cette société sans Dieu, sans foi, sans espérance !... Ces hommes qui n'ont plus d'âme, et qui se ruent les uns sur les autres pour jouir !... jouir un instant... et mourir ensuite ! Mourir en incendiant leur ville, leurs palais, leurs familles et leurs petits! devant l'ennemi qui les regarda! Quoi! après l'archevêque assassiné, nos églises saccagées, les religieuses traînées dans les maisons infâmes... il se plaint encore ! Il demande voir contre les prêtres. Mais que veut-il ? Puisqu'il recommence sa campagne, qu'il nous le dise, nous avons vraiment le droit de le savoir. Saint-Genest....