Extrait du journal

J"ours : « Oui, il en faut organiser une. » )ans tous, les quartiers se forment des -commissions pour en organiser une. Ce . ne sont plus les seules halles qui s'agitent; depuis l'Arc de Triomphe jusqu'à la barrière du Trône, un même frisson de plaisir court dans le sang ; nous allons au-devant d'un 14 juillet en permanence . avec des bals sur toutes les places et des . retraites aux flambeaux dans tous les bois ; un. de ces matins, çn ne rouvrira plus une boutique et sur tous les volets : On lira le même avis-: « Fermé pendant trois m ois pour cause d'amusement public.»De-ei, de-là, au milieu des fanfares d'allégresse, éclate un pétard dans quel-que coin du monde et nous ramène à la j réalité des choses où tout n'est pas de Couleur rose. Tout à coup il se fait alors un grand silence comme dans une noce de village quand, au milieu d'une ronde, j -éclate le roulement lointain du tonnerre; les musiciens font mine de rentrer .les cuivres dans les housses et les clarinettes dans les boîtes, et les gens de la fête s'apprêtent à se disperser. Ce trouble dure une heure, un jour, pas plus, et .aussitôt que l'orage a passé, les amusements reprennent avec une vigueur nouvelle. La vie de Paris est vertigineuse en ce moment....