Extrait du journal

race latine comme nous, catholique comme nous, menacé comme nous, et dont il faut nous rapprocher à tout prix. Je dis—r menacé comme nous — car le jour où la France disparaîtrait, Venise et Gênes seraient bientôt des ports prus siens. Donc, voilà deux peuples menacés, gue tout rapproche. Un seul homme a intérêt à les diviser, c'est le Prussien. Le Prussien quia crée des journaux dans ce but, et qui, hélas ! n'a qu'à découper des articles de nos feuilles ultramontaines pour faire sa sinistre besogne. Disons bien aux Italiens que tout ce qu'ils lisent dans ces feuilles est une fantasmagorie ; que ce n'est nullement là l'opinion de la France, et que, s'ils veulent eux-mêmes se dégager des er reurs dont l'étranger les enveloppe, ils reconnaîtront que rien ne sépare deux peuples faits pour s'aimer, se soutenir, et surtout pour lutter ensemble contre l'ennemi commun....