Extrait du journal

Les séminaristes remplissent la nef sur six longs bancs drapés, placés parallèlement aux murailles, par trois, de chaque côté. Derrière l'autel on dirait le vestiaire de quelque colossale noce mystique. Partout sur des tables, lè désordre de vêtements semblales à des robes blanches de femmes ; des aiguières pour les ablutions des mains, des bouteilles, des burettes, du coton blanc, de la soie, de la mie de pain pour détacher... En effet, c'est - en me servant d'une figure catholique - l'Eglise qui prend cent cinquante nouveaux époux. Profane, hélas ! tout ce qu'il y a de plus profane, je viens à la fête sacrée où tout le monde est invité par les cloches....