Extrait du journal

: Paris, le 7 mars 1857» Vois-tu bien, petiote, il le fallait! En vieillissant, je n'étais plus bon à grand' chose — et les charges sont lourdes chez toi. Voici le troisième poupard que tu sèvres depuis quatre ans, — dé beaux en fants rougeauds et fermes autant que les pommes de mon verger, c'est vrai, — mais ça coûte gros de temps, de soins et de savon. Puis, je ne sais quelle atmosphère lourde et triste pèse maintenant sur ce .beau domaine â'Aguas-Frescas. Le soleil m'y parait dolent et mou, l'herbe dure et le vin amer. Madame la comtesse qui rayonnait de toute sa jeunesse et de son inépuisable bonté sur nous autres, pauvres gens, elle qui nous donnait d'un mot toute une année de cœur à la besogne, madame la comtesse vit seule et recluse. Le comte vieillit, et les passions, qui s'éteignent en lui, ont fait place au doute mauvais et aux propos amers. — Marceline et Bartholo radotent en concurrence; Figaro court les aventures ;...