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Le Figaro, 9 novembre 1871

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Le Figaro
9 novembre 1871


Extrait du journal

Dans une longue lettre de M. Victor Hugo que publie le Rappel d'hier matin, écrite, d'ailleurs, avec plus de mesure et de sobriété que sés précédentes élucubrations, le poëte demande avec ironie si le salùt public est intéressé à voir tomber la tête des sept ou huit condamnés à mort des conseils de guerre. Evidemment, la vie de ces malheureux importe peu; ce qui importe, c'est que dans l'échelle des peines, il y ait une expiation proportionnée au crime. Vous permettez à l'homme attaqué à l'improviste dans sa vie — ou tout simplement dans son honneur—de se défendre contre son antagoniste, et, s'il le peut, de le tuer. Il serait insensé que la société n'eût pas le droit tacitement accordé à chacun de ceux qui la composent et que le crime de vînt excusable, parce qu'il est commis par cinquante mille individus. Je vois la question en philosophe — dit M. Victor Hugo. Il a tort. Quand l'insur?...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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