Extrait du journal

Dans l'après-midi d'hier, Marthe Moreuil a été amenée au cabinet du juge d'instruction et a consenti à l'ouverture des scellés, hors la présence d'un avocat. M. Peyre, juge, a donc fait ouvrir d'a bord une malle trouvée à la consigne de la gare de Lyon ; cette malle renfermait un flacon d'encre sympathique, puis- des quantités dé lettres que Fischer avait adressées à son amie. Celles de ces lettres qui ont pu être lues hier ne contenaient rien qui lut de nature à aggraver les char ges pesant sur les.inculpés.. Le dépouillement de là correspondance continuera aujourd'hui. Le juge a ensuite examiné le contenu des deux valises saisies rue Legendre, chez M. Fischer ; on n'y a trouvé que du linge et des vêtements appartenant à l'in culpée. v ■ Les documents ont disparu et FinstrtK?lion désespère de les relromer. Il semble évident que -l'affaire n'aura pas de suite, parce qu'il est nécessaire qu'elle n'en ait pas, et aussi parce que l'in discrétion voulue qui a donne .l'alarme, avant môme que les opérations fussent commencées, a fait disparaître du nid aux documents ceux qui pouvaient avoir un intérêt pour la défense nationale....