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Le Figaro, 10 novembre 1861

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Le Figaro
10 novembre 1861


Extrait du journal

1er novembre. — Décidément, nous, ^vions bon nez quand nous demandions à notre public de dévenir un peu notre collaborateur. Jamais nos Paris au jour le jour n'ont été plus faciles et moins longs à faire; il nous pleut de partout des alouettes toutes rôties et des anecdotes tout assaisonnées. Jusqu'à une chan son qui s'est trouvée, ce matin, au fond de la boîte aux nouvelles! — Ca voici; je n'y ai pas changé un traître mot. On ne sait pas à quoi ça rime ; mais le fait est que ça rime gentiment : LA FiORENTINELLE Air de : Bonjour, mon ami Vincent. "Vous avez pu voir souvent Dans les fêtes de banlieue, Un bateleur en plein vent Coiffé d'une toque bleue. Barbu comme un bouc, vert comme un poireau, Il a l'œil farouche et rond du taureau j...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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