Extrait du journal

certainement plus facile de le suivre en dépit de la répugnance qu'ils y peuvent avoir, si le gouvernement accède à mes désirs. . » Qui pourrait me reprocher, avec quel que apparence de raison, de'mettre le plus grand nombre possible d'atouts dans mon jeu ? » Notez bien que je ne suis pas venu ici en ambassadeur. Les Pères ne m'ont chargé d'aucune mission.- Au contraire, le supérieur général m'a dit en propres termes : » _ Ne partez pas, monseigneur, c'est inutile. » Je suis parti quand même, et j'ai bon espoir. j , » Je ne demanderai point au gouverne ment — puisque les Chartreux, qui se croyaient autorisés, ne. le sont pas — de les "autoriser d'office, en les dispensant de remplir, à fin d'autorisation, les conditions requises par la loi. Je ne pense pas que cela soit possible. Et d'ail leurs, je vous le répète, les Chartreux étaient disposés, avant le vote du Conseil général de l'Isère, à demander,.confor mément à la nouvelle loi, l'autorisation législative: » Il paraît d'ailleurs certain que les Chambres ne la leur refuseraient pas, le cas échéant. » Il s'agit de remettre toutes choses au point où elles étaient, avant ce vote ma lencontreux. Le gouvernement le peut. J'espère qu'il le voudra. Sans doute il ne peut faire que le1 vote en question n'ait pas eu lieu, mais il dépend de lui d'en compenser l'effet si pénible. » Je viens demander, pour une bles sure profonde et injuste, mais non mor-r telle, un peu de baume. » Allons ! les Chartreux ne sont pas en core partis... Julien de Narfon....