Extrait du journal

Les ailes du moulin de Longchamp tournaient hier au vent, et les prome neurs du bois de Boulogne pensaient sans doute que ce mouvement n'avait d'autre effet que d'ajouter au pittoresque de ce joli site parisien. Ces promeneurs avaient tort. Le vieux moulin du treizième siècle ne moud certes plus de blé depuis près de deux cents ans, mais Alphand, en homme pratique, avait songé à l'utiliser autre ment que pour le seul décor de Longchamp. Ce moulin — qui s'en doutait ? — est muni d'une machine à transmission de force, et cette machine, quand le vent souffle sur les ailes du œeulin, meut...