Extrait du journal

» Alors, pourquoi toutes ces piqûres d'épingles? continuait notre homme d'Etat. » Allons-nous, comme l'autre soir au consulat de Bordeaux, nous battre contre des vitres ? » Ou bien voulons-nous la guerre? la guerre sans en avoir choisi l'heure? sans en avoir assuré les moyens d'exécution, contre un peuple que "les leçons delà lutte ont rendu encore plus fort ? » Il faut mesurer notre énergie à la grandeur des choses que notre énergie yeut atteindre et saura atteindre. » Recueillons-nous donc. Réservonsnous. » Gardons-nous, dans notre labeur quo tidien, de ces imprudences, faites trop souvent de rivalités de partis, de fureur ou de soupçon, que les luttes politiques font surgir du fond de l'homme.. » Unissons-nous ! et, confiants dans notre propre force, confiants dans notre superbe arméé'autant que dans les liens •formés, de nouveau resserrés, entre 4eux nations amies, travaillons sans trêve pour le jour où quelque juste cause nous commandera l'action.» ; Le danger est signalé. Souhaitons, pour notre pays, que ce cri d'alarme qui est sincère et yrai, même s'il est exagéré, soit répété, colporté, écouté surtout. Gaston Calmette....