Extrait du journal

Le soleil de juillet rit sur les prés en fleurs, l'heure du voyage a sonné. Il est temps de quitter ce terrible Paris, plein d'enlacements et de pièges. Toutes les Parisiennes vont prendre leur vol ! Elle s'en va, la jolie rieuse aux lèvres vermeilles, aux dents étincelantes, qui imite si drôlement, les tris des oiseaux ou le bêlement des' moutons. Elle "s'en va aussi, la souveraine de la grande vie, la déesse incomparable dont les paroles sont des arrêts et les regards des récompenses. Et la jeune femme mélancolique,suivant à travers les salons illuminés chaque mouvement de son mari,pâlissant, quand il s'appuie sur un fauteuil où brillent deux épaules blanches. Et la belle passionnée, indifférente aux toilettes, aux plaisirs, aux vanités, ayant croisé sa robe sur son coeur refermé. Et l'artiste inspirée, folle de Paris, la patrie des chefs-d'oeuvre....