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Le Figaro, 14 octobre 1896

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Le Figaro
14 octobre 1896


Extrait du journal

Les machinistes de l'Odéon, plus « pa triotes » que nos peintres de décors eux-mêmes, ont cru devoir protester par une grève contre l'éclectisme des nouveaux directeurs qui avaient jugé indispensable, pour le succès du Capi taine Fracasse, d'en faire monter une partie en Angleterre. Le public ne semble pas avoir été empoigné par le mécanisme des décors tournants, et il aurait eu le droit de s'étonner que M. Antoine lui offre le spectacle peu réa liste d'une tourmente de neige par un beau soleil couchant. Mais, en voyant un théâtre subventionné faire brosser ses toiles à Londres, il a dû surtout supposer que tous nos décora teurs de théâtre étaient morts, ou du moins ue valaient guère mieux....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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