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Le Figaro, 15 septembre 1904

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Le Figaro
15 septembre 1904


Extrait du journal

Demandez, et vous recevrez. Il pleut, il vente, il fait presque froid. Pourquoi les compagnies de voitures ne nous donnent-elles pas les coupés d'hiver? gémissent les Parisiens qui grelottent dans les fiacres découverts. — Eh ! mais, c'est qu'on ne nous les a pas encore demandés, répondent flegmatiquement les Compagnies. En effet, l'opinion commune est erro née, qui suppose qu'une date annuelle est fixée pour la mise en circulation des voitures fermées. Les loueurs les livrent aux cochers lorsque ces derniers les sollicitent; et les cochers les sollicitent lorsque-les clients eux-mêmes les leur réclament : un registre dans chaque dépôt de voitures reçoit ces réclamations. Quand le nombre des demandes fait prévoir l'emploi certain des fiacres fer més, on les met en service au fur et à mesure. Réclamons donc : on nous.donnera sa tisfaction....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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