PRÉCÉDENT

Le Figaro, 16 février 1885

SUIVANT

URL invalide

Le Figaro
16 février 1885


Extrait du journal

A quoi tient la gloire. L'autre soir, après un grand dîner, un de nos plus illustres docteurs alluma un cigare et dit : — Voici la double cure à laquelle je dois d'être ce que je suis. Petit médecin de campagne sans clientèle, j'ai un jour la bonne fortune d'être appelé en consul tation dans un château voisin, chez le comte et la comtesse de X... Tous deux sont malades et me racontent leur cas. Après les avoir écoutés, je déclare avoir besoin, pour me prononcer, de certai nes... analyses.., vous me comprenez— qui nécessiteront l'envoi de deux flacons chez le pharmacien, l'un au nom du comte, l'autre au nom de la comtesse. Huit jours après, muni de l'analyse du pharmacien, je tirai mes pronostics. Je soignai le mari pour le diabète et la femme pour le foie, et je les guéris tous les deux. — Eh bien ! ddeteur? — Eh bien ! dit le médecin en. repo sant son cigare, j'ai eu de la chance. C'est la femme qui avait le. diabète et vice versâ. Le pharmacien m'a avoué depuis qu'en renvoyant les flacons ana lysés il avait confondu les étiquettes....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

En savoir plus
Données de classification
  • vallès
  • chigi
  • agostino chigi
  • léon x
  • pascal
  • guébhard
  • sarah bernhardt
  • alberto
  • monselet
  • cucheval-clarigny
  • paris
  • rome
  • londres
  • tibre
  • france
  • imperia
  • italie
  • orléans
  • angleterre
  • lyon
  • drouot
  • r. c.
  • banque de france
  • armées françaises
  • académie de médecine
  • clinique médicale de la faculté
  • les médicis