Extrait du journal

Songez un peu à ce que deviendra Paris dans une vingtaine d'années, lorsque les marronniers, les tilleuls, les platanes et les acacias dont ses avenues sont plantées auront rejoint ceux des squares et des jardins publics et formeront une immense coupole de verdure. Car là est l'attrait de cette capitale : la forêt la reprend peu à peu, et nous avons déjà des racines dans nos eaves.-Or, plus l'homme se rapproche de la nature et plus il se réconcilie avec elle, plus il tend vers la félicité - là civilisation telle qu'on la "comprend en ce moment n'étant pas au~ tre chose qu'un retour lent et raisonné à ' l'état sauvage. Heureux ceux qui verront des nids d'oiseaux au niveau de leurs mansardes, et qui couperont le gui sacré sans sortir de leurs lits, car ils vivront dans le Paris boisé, du vingtième siècle....