Extrait du journal

Notre protectorat s'étend alors sur tous les Chrétiens, de toute confession, Catholiques, Orthodoxes, Arméniens unis ou non unis, - et de toute nationalité, Italiens, Espagnols, Allemands, Slaves. 11. leur assure la somme de liberté compatible avec le despotisme ottoman. Notre drapeau flotte sur les Lieux Saints et sur les monastères de tout ordre et de tout rite. De l'Athos au Sinaï, en un point quelconque de l'Islam, tout moine, grec ou latin, français ou étranger, jésuite ou franciscain, se recommande de nous, tient à nous, correspond .avec le représentent du Roi à Constantinople. En 16Ô5, un traité passé avec' la Régence de Tunis stipulaque « de quelle que nationalité qu'ils puissent être, Us seront désormais traités et tenus comme proprés sujets de l'Empereur de France ». Le Maroc avait déjà accordé les mêmes garant ies et Tripoli les consentait en 1729. Partout les missionnaires catholiques frayaient les voies > à nos consuls. Des nations entières nous composaient des clientèles. Dans les montagnes d'Asie Mineure, en Géorgie, sur les pentes du Caucase, jusqu'aux confins de la Perse, des villages fêtaient nos victoires. Les Maronites du Liban célébraient par des réjouissances la naissance ou le mariage des princes français, en même temps que l'émir des Druses, leurs ennemis, écrivant au Roi, l'appelait Maître, Père et Seigneur....