Extrait du journal

geances et tous les ennuis qusubir les personnes qui se sont cru le droit de s'absenter ou de ne pas illumi ner leurs fenêtres pour.la fête nationale.. Nous ne pouvons nous faire l'écho de toutes ces plaintes, mais dans ce nombre, citons en au moins deux, au hasard. < Une dame qui habite depuis dix-huit ans, le même appartement rue de Condé et qui n'avait pas songé à interdire à sa bonne, le 14 juillet, de faire sécher à une de ses. fenêtres dé petits jupons d'enfant, s'est vue injuriée à différentes reprises pat1 'des bandés de voyous l'accusant d'avoiif arboré des drapeaux blancs; en outfèyiéiéndemain, son propriétaire est venu lui donner congé, et, parlant à sa. personne j lui a déclaré .que « tous ceux qui n'avaient pas mis de drapeaux tricolores, étaient des Jésuites. » Seconde lettre, elle vient, celle-là, de la rue Léonie : un de nos amis ayant pré féré au tapage do la rue les plaisirs des champs et étant allé passer deux jours à la campagne, non sans avoir pris la précaution de fermer ses persiennes, s'est aperçu hier on rentrant chez lui U'il avait oublié de pousser les volets 'une de ses fenêtres et, en s'approchant pour ouvrir la croisée, a découvert avec stupeur que les carreaux avaient, servi de cible à de trop zélés patriotes. Ils s'étaient amusés en effet de les trouer de balles de pistolets dont les murs ét les meubles ont gardé de nor^reuses traces....