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Le Figaro, 17 juillet 1891

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Le Figaro
17 juillet 1891


Extrait du journal

Pendant les huit premiers jours du séjour de l'Empereur allemand en Angleterre, il n'a pas été question de politique: on peut même dire qu'il n'en a été fait que lundi matin, au château de Hatfield. Après une longue promenade à cheval faite avec sir Edouard Malet, ambassadeur d'Angleterre à Berlin, Guillaume II est entré à huit heures dans le cabinet de lord Salisbury ; il y est resté jusqu'à neuf heures quarante-cinq. La conversation a été continuée sur la terrasse et les personnes attachées au cabinet ont pu voir Guillaume II gesticulant et lord Salisbury courbant sa haute taille en avançant la tête dans une posture qui lui est familière. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'au cours de cet entretien la question du désarmement a été mise sur le tapis et que Guillaume II a prononcé la phrase suivante :...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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