Extrait du journal

déclare qu'il n'y a pas fait attention (sic), ajoutant : « Il me faudrait le sa natorium, je le sais bien, mais je ne peux pas le payer. » 'L'essai rudimentaire de la rue de Lar tran -a réussi et ce succès encourage l'Entr'aide à faire plus et mieux. Nous organisons une Mutuelle universitaire (C. post. Paris 92,604). Moyennant un versement annuel de 15 francs, nos étudiants seront assurés des soins médi caux et pharmaceutiques, mais ce n'est qu'un début. Nous avons de grands projets : création d'un pavillon spécial pour l'hospitalisation, séjour à la cam pagne pour les jeunes gens, si nom breux, qui ont besoin du grand air, maison de repos. Avant que nous ayons un sou en caisse, on nous propose, à une heure de Paris, un hôtel désaffecté, tout meuble, avec 100 chambres. Le prix ? 2 millions. On verra plus tard. Le péril mortel auquel sont exposés nos 35,000 étudiants parisiens est un péril national, puisqu'il s'agit de savoir si nos élites vivront. Parents heureux d'étudiants heureux, et vous, parents comblés des biens de la fortune, mais dont le cœur est déchiré par l'angoisse ou le deuil, aidez-nous. Achille Mestre....