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Le Figaro, 20 octobre 1914

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Le Figaro
20 octobre 1914


Extrait du journal

Il ne reste peut-être plus maintenant sur la terre un seul peuple chez qui l'Allèmagne, par sa gloutonnerie, n'ait surexcité l'instinct de conservation. Elle peut même ressentir, reconnaissons-le, une sorte de monstrueuse fierté de la terreur qu'elle répandait sur le monde. Mais au prix de quel déshonneur! Elle espionnait partout, partout elle trahissait l'hospitalité et préparait l'invasion. En pleine paix, elle posait lâchement ses mines dans toutes les cités qu'elle convoitait. On la surprend en flagrant délit jusqu'à Edimbourg ; Krupp frustrait ses clients d'Anvers en leur fournissant des canons truqués. Où n'avait-elle pas organisé de guet-apens ?...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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