Extrait du journal

LE MARÉCHAL PÊTAIN A REMIS à la Ville de Paris IA STATUE DM MARÉCHAL FAÏfltlE M* Albert Lebrun a présidé la cérémonie aussi complète, capable d'embrasser les détails comme l'ensemble d'une action, désignaient désormais Fayolle pour les postes les plus élevés. Aussi est-ce à lui qu'on confie l'armée de la Somme qui, en 1916, va porter les espoirs de la coalition. » A la tête de cette armée, il se montre tel qu'il a été jusque-là, froid, méthodique, tenace. « Il s'agit, dit-il » dans ses instructions pour la pré» paration de l'offensive, non d'un > assaut mené à perdre haleine, » mais d'un combat organisé et con» duit d'objectif en objectif. » Fayolle entend exploiter au maxi mum les propriétés de son arme ment. Puisque le canon est le seul engin que nous possédons alors pour faire brèche dans les positions ad verses, c'est à lui qu'il a recours pour frayer la voix de l'infanterie. » La mise au point de tels procé dés réclame une exacte préparation du détail. Il en résultait parfois des retards dont s'accommodait diffici lement l'impétuosité du général Foch, commandant le groupe des armées du Nord. Toutefois, les tendances des deux chefs se tempérèrent en s'affrontant et la bataille de la Somme fut une victoire. Deux cents kilomè tres carrés de territoire reconquis, vingt-sept mille prisionniers, cent cinquante canons enlevés, Verdun dégagé, l'armée allemande usée au point qu'elle sera obligée, quelques mois plus tard, d'exécuter un repli d'envergure : tel fut le bilan de la victoire de là Somme, dont Fayolle fut le principal artisan. » » Le 18 novembre 1917, il était nommé commandant supérieur des forces françaises en Italie. Sous ses ordres, les forces françaises, dirigées par le général Maistre, marquèrent leur passage en Italie par le grillant épisode de la conquête du Monte Tomba....